Plusieurs dizaines d’éleveurs étaient réunis lors de l’assemblée générale du Syndicat de défense des volailles du Boulonnais et du Pays de Licques (Synbolic). L’occasion pour le syndicat et la direction de Licques Volailles d’inciter les producteurs à l’élevage bio.

Un représentant de Gabnor (Groupement des agriculteurs bio du nord) était présent pour présenter les dispositifs d’accompagnement. « Il faut qu’on prenne le train du bio, c’est le marché d’avenir », souligne Carine Marchand, qui est en train de prendre la succession de son père, Julien Saint-Maxent, à la tête de la coopérative.
Une démarche qui doit néanmoins encore faire son chemin dans la tête de la plupart des éleveurs. « C’est vrai que ce sont des contraintes, consent Xavier Garenaux, président de Synbolic et éleveur à Audruicq. Si le poulailler passe en bio, cela veut dire que toute l’exploitation doit passer en bio. Ou alors il faut créer deux entités sur la même exploitation. Mais il faut qu’on y aille, c’est ce que les clients veulent. »
Autre moteur potentiel : une meilleure rentabilité pour les éleveurs. « Elle peut être de 25 % de plus dans un premier temps », explique Carine Marchand. La coopérative espère avoir des candidats au passage bio cette année. « Il faut une dizaine d’éleveurs pour lancer la filière. On serait les seuls en filière bio dans le nord de la France », souligne Julien Saint-Maxent. Licques Volailles devrait prochainement organiser des réunions d’information sur ce thème.